13.4.06

Vieux con.

Je suis désolé d'initier ce blog par une vulgarité que je réprouve, mais le bilan sordide de la crise du C.P.E me pousse à le faire. Après une lecture attentive de sources médiatiques choisies je me pose cette question : « A quel âge devient on vieux ?... »

J'ai enfin ma réponse: 32 ans. gasp... c'est mon âge.

Je ne comprends donc plus les jeunes, pire je pense à l'inverse de leur motivations profondes. Il est clair que de 16 à 26 (âge d'inaptitude) l'on sait fondamentalement ce qui est bien, vrai, utile. Oserai-je même dire "bon".
(Pour les curieux et les attentifs, je précise que de 26 à 32 ans on accélère son vieillissement tissulaire par quelques traditions au charme suranné telles que le mariage, la parentalité, l’accession à la propriété)

Alors, OUI, les patrons précarophages nous entoure, conspuons les, encourageons les délations.
OUI, l'immobilisme et le dialogue de sourd doivent devenir les deux nouvelles mamelles de notre belle république. Liberté, non Egalité des chances, Fraternité syndicalo-lycéenne. Voilà notre belle devise. Le monde est beau, l'économie collectiviste y est florissante et la croissance immodérée qui en découle prend à son bord chaque futur salarié avide de sécurité de l'emploi. Un Austerlitz social moderne.


Mais j'y pense, c'est le printemps. Tout ça n’est sans doute, alors, qu’une nouvelle montée de sève révolutionnaire comme j'en ai toujours observé à la même époque durant mes "folles années" universitaires. Avec un bac+8 en poche (seul endroit où il me sert) je pense être un observateur certifié. Que dire ? Que la constance des engagés politiques, faisant carrière en première année et parcourant sans relâche la distance cafeteria-cité U force le respect. Je suis sûr que j'en reconnaîtrai certain si l'envie me prenait de parcourir les campus que j'ai connu. Il est vrai que ces hauts lieux de la connaissance sont le véritable rendez vous des consciences modernes.
Mesdemoiselles, Messieurs, le vieux con vous salue bien.

« Tout ça pour ça ? », fin de l’acte.

Pour les lecteurs avertis, cette pantalonnade sera bientôt disponible chez Raffa-Villeplon éditions.

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