30.7.08

C'est bientôt fini cette supercherie !

Taxons les Mutuelles, la bonne idée...

Un peu de bon sens, la sécurité sociale (son histoire) fût crée après la guerre, 
profitant par la suite et à plein d'une période exceptionnelle (en premier lieu sur le plan économique mais aussi démographique...) qu'on a baptisé les 30 glorieuses. 
La sécu: sa genèse et son but sont ô combien louable (utile, nécessaire même) mais désormais ce système est à l'agonie, et qu'on arrêtes de nous dire que c'est la faute unique des abus des tricheurs ou de médecins complaisants (c'est parfois vrai mais trop facile) ce système est à l'agonie, pourri de l'intérieur et si nous n'étions pas obligé pour la plupart d'entre nous d'y cotiser obligatoirement (voir la définition de "racket") cela pourrait faire sourire. Là c'est dramatique.

Tout parallèle possible avec notre système de retraite n'est pas fortuit.
"Demandez le modèle Français, demandez !!!"

Quelques liens pour finir :
sortons de la sécu
sortons de la sécu (suite)
sortons de la sécu (3)

29.7.08

"Dit papa ! tu votes quoi ?..."

A que voilà une épineuse question, que mon ainé, fort heureusement pour moi ne m'a pas encore posé.
Laissons lui le temps de profiter de son enfance.
Quant à moi, trop naïf, trop insouciant et profitant d'une jeunesse tranquille que je souhaite au plus grand nombre je n'ai jamais vraiment pris le temps de poser cette question à mon père. Je n'en ai même jamais senti le besoin comme si l'ambiance familiale se chargeait pour moi de me rappeler que certaines questions sont difficiles à aborder, du moins par la bonne face pour tenter la métaphore alpestre. Que lui répondrai-je à mon fils ? Que dire à ceux qui aujourd'hui me demanderaient où je me situe politiquement ?
Plus jeune et de façon sourde j'ai toujours senti que j'étais à droite. Comme c'est facile, confortable, d'être du bord politique de son milieu, de ne manquer de rien et que pour aggraver le tableau, constater que les possédants favorisent les possédants. Et puis vient un jour ou l'on se pose des questions, ou on croise des gens qui véritablement souffrent et qui parfois heureusement sont aidés et dont les porte paroles affichent fièrement leur couleurs, socialistes, communistes.
Ah ! mais, alors la gauche c'est la solidarité, l'égalité et tant de chose jolies, profondes, souhaitables que honteusement la droite foule du pied ?
Mon fond catholique bon teint (au quel je tiens et que j'assimile vaniteusement à une patine harmonieuse sur un vieux meuble) résonne au fond de moi et me pousse à y croire, flute ! zut ! je "dois" absolument être de gauche.
Manque de pot, les années 80 qui voient mon éveil timide à la chose politique, voient aussi les résultats miraculeux "des" politique de gauche. La société a changé, l'économie aussi et elle ne nous a pas attendu, désormais et depuis maintenant plus de 30 ans, l'état dilapide gaiement au gré des gouvernements et de ses lois éclairées, l'héritage politique et philosophique de la France et de ses idées.
Au grand tout mou succède le petit hyperactif, en digne successeur de sournois 1er. Au final, toujours plus de dirigisme et toujours plus d'état. Et c'est là que le déclic se fait. Pourquoi l'état, notre "belle" république saurait elle mieux que moi ce qui est bon 1) pour moi (qui n'a jamais été égoïste ?) 2) pour les taxis, les lamaneurs, les imposés à l'ISF, les allocataires du RMI, les patrons de PME nos voisins marocains et ses fils Français, l'homosexuel bouddhiste ?
Et mieux, cet état idéal parviendrait par sa formidable efficience à contenter tout ce beau monde !!! Tiens, le voilà enfin le modèle Français qu'aucune nation n'a suivi. Supercherie, Duperie.
L'état dans son utopie dirigiste, sa dérive égalitaire, heureusement pour moi (nous) ne m'a jamais interdit d'utiliser mon cerveau, d'orienter mes lectures...
Désormais, j'ose affirmer que j'utilise sans pudeur et j'espère efficacement une partie longtemps atrophiée de mon esprit : la raison. La raison qui me pousse à considérer que seule la philosophie libérale est à même de pouvoir changer des choses dans ce pays. Diantre, devenir un être raisonnable et raisonné fait-il de moi un pestiféré ? ou une espèce rare ? On m'avance (entre autre) les arguments de la liberté fondamentale, de la responsabilité individuelle, du respect de la propriété, du libre échange. Je les ai toujours voulu ! je suis donc Libéral.
Ma raison m'a parlé, je l'ai écouté. Si cela vous déplait je vous en laisse le droit le plus entier (pire, je respecte votre choix et ce avec grand plaisir) mais lisez, voyez autour de vous, regardez quelles solutions pourraient être mises en oeuvre (osez prétendre que ce pays va bien ?) je n'en vois pas d'autres que le libéralisme. (je pencherai même par conviction vers l'ordolibéralisme, question de tendance profonde).
Et à ceux qui me rient au nez en montrant du doigt les ravages visibles du capitalisme, je rétorque que si jamais le libéralisme n'a nié la profonde dimension sociale de l'homme, il aussi toujours du subir ses bas instincts: avarice, ambition et autres maux. Des exceptions ont veut faire la régle ? accordez au libéralisme la présomption d'efficacité à défaut de celle d'innocence.
Je crois donc en l'humanité, non en l'homme et que, oui, le libéralisme est enfin un socialisme crédible.

Ajoutez à cela la bien-pensance générale, la lobotomie entretenue de l'esprit critique de mes concitoyens et ce soucis profond et exemplaire de l'intérêt général dont font preuve nos fins politique et vous obtiendrez l'écho et la place qu'a aujourd'hui le libéralisme: une niche, ce qui a toujours empêché ces idées d'avoir un vrai public et une légitimité méritée.